Un accompagnement à chaque étape de la procédure d’indemnisation
L’avocat Traumatisme Crânien intervient souvent à la suite d’un accident de la circulation
Suite à un accident de la circulation (ou autre), les victimes peuvent présenter des séquelles à la tête. On parle ainsi de traumatismes crâniens. La question de l’indemnisation d’un traumatisme crânien se pose alors. L’avocat spécialiste en droit du dommage corporel a ainsi un rôle important à jouer. Maître CAYRON-PANTEL est titulaire du diplôme universitaire de 3ème cycle « Traumatismes cranio-cérébraux« délivré par l’université de Montpellier.Un accompagnement à chaque étape de la procédure d’indemnisation
La principale circonstance où le traumatisme crânien se produit est l’accident de la route (60 % des cas) puis viennent les chutes (25%°) et les accidents de sports, les agressions ou les plaies par balle (15%). La gravité du traumatisme crânien est très variable, il constitue souvent un handicap invisible. Ce n’est pas seulement l’aspect physique qui est atteint mais aussi l’aspect intellectuel et comportemental.La prise en charge de la victime
Un traumatisé crânien nécessite sa prise en charge par une équipe pluridisciplinaire du secteur médical et para-médical : médecins rééducateurs*, kinésithérapeutes*, orthophonistes*, ergothérapeutes*, neuropsychologues*, assistante sociale, mais parfois aussi des travailleurs sociaux, des éducateurs spécialisés. De plus, 85% de l’ensemble des traumatisés crâniens sont légers. Pour les 15% des victimes les plus graves, la victime présente des déficiences importantes qui la rendent tributaire d’autrui. Ceci, soit pour des raisons physiques, soit pour des raisons neuropsychologiques.Zoom sur les troubles possibles suite à un traumatisme crânien
Les troubles que peut présenter le traumatisé crânien sont extrêmement divers dont les plus fréquents sont :- Les troubles neurologiques « physiques » : les paralysies ou déficit de la motricité, les troubles de l’équilibre, les difficultés de coordination des mouvements, les troubles de la voie et de l’élocution (dysarthrie et dysphonie), les troubles oculaires, de l’audition, de l’odorat ou du goût, douleurs musculaires ou contractures, grande fatigabilité, lenteur.
- Et / ou les troubles des fonctions neuropsychologiques : la désorientation dans le temps et dans l’espace, les troubles de l’attention et de la concentration, les troubles de la mémoire, les troubles d’apprentissage, les troubles de la communication, les troubles visuels, les troubles du comportement et de la personnalité (désinhibé, inhibé, trouble du caractère et de l’humeur, troubles anxieux, troubles de comportement alimentaire).
Le rôle de l’avocat traumatisme crânien
L’accompagnement des traumatisés crâniens peut nécessiter la mise en œuvre d’une mesure de protection juridique (tutelle, curatelle…). L’accident ayant provoqué le traumatisme crânien peut, dans certaines circonstances, ouvrir un droit à indemnisation à la charge du tiers responsable. Les compensations financières sont alors déterminantes pour une meilleure qualité de vie et une autonomie plus importante. L’expertise joue un rôle essentiel dans le déroulement de la procédure d’indemnisation.L’indemnisation suite à un traumatisme crânien
Le bon déroulement de la procédure d’indemnisation sera facilité par un rapport d’expertise qui relate avec exactitude la situation dans laquelle se situe la victime. Il est indispensable de se faire conseiller sur la procédure à suivre et de bien préparer l’expertise avec son avocat et son médecin conseil*. Il est particulièrement recommandé que la personne soit accompagnée lors de l’expertise par son avocat et par son médecin conseil*.Vers une indemnisation réussie
Une indemnisation réussie est une indemnisation qui permet d’accompagner la victime dans les différents projets de vie, à travers les étapes qu’il doit traverser jusqu’à la liquidation de son indemnisation. Pour cela, il est indispensable d’obtenir des provisions* sur le montant de l’indemnisation du préjudice qui soient à la hauteur du handicap dès son retour à domicile puis périodiquement selon ses besoins. La procédure d’indemnisation des postes de préjudice* sera donc jalonnée de plusieurs expertises médicales jusqu’à ce que l’expert fixe la date de consolidation* de la victime. Ainsi, la procédure d’indemnisation peut paraître longue mais il est n’est pas souhaitable de précipiter la consolidation* médicale qui ne devra pas intervenir avant deux ou trois ans au moins après l’accident. De ce fait, le cabinet de Maitre CAYRON-PANTEL vous accompagnera à chaque étape de la procédure d’indemnisation.Le médecin rééducateur est chargé de définir puis de réajuster les objectifs du programme de rééducation en fonction de l’état clinique du blessé, des lésions neurologiques sous-jacentes et de ses antécédents et de coordonner le travail des différents thérapeutes.
Il est également responsable de la prise en charge de tous les problèmes médicaux qui peuvent compliquer l’évolution.
Le kinésithérapeute est chargé de la rééducation motrice.
Il assure le maintien d’un bon état orthopédique par des mobilisations et des postures, travaille à la récupération de l’équilibre du tronc pour permettre la station assise puis debout ainsi qu’à la récupération de la motricité pour obtenir une autonomie de marche.
L’orthophoniste assure la prise en charge nécessaire pour améliorer, rétablir et faciliter l’expression et la compréhension du langage (parole, lecture, écriture, calcul).
L’ergothérapeute aide le blessé à améliorer son autonomie dans les activités de tous les jours, selon les exigences sociales, scolaires ou professionnelles.
Il utilise le travail ou toute autre occupation (peinture, cuisine, puzzle…). Il participe également à la rééducation des troubles neurologiques.
Il assure l’évaluation des troubles cognitifs, de la personnalité et des capacités d’intégration sociale grâce à des bilans approfondis.
Les objectifs du neuropsychologue sont :
- de faire un diagnostic à partir de l’analyse des troubles du patient à l’aide de tests variés (QI, mémoire, attention, langage, fonctions visuo-spatiales, praxies…) et de diverses méthodes complémentaires (scanner ou IRM, etc.)
- thérapeutiques, à savoir permettre d’appréhender au mieux une rééducation des troubles
- de comprendre peu a peu le fonctionnement du cerveau humain.
Le médecin conseil est un médecin indépendant des compagnies d’assurances maîtrisant la spécificité du handicap des victimes et qui assiste les clients aux opérations d’expertises. Cette assistance est essentielle dans le cadre de la réparation d’un dommage corporel.
Le préjudice ne peut être définitivement évalué que lorsque l’état du blessé est « consolidé » c’est-à-dire qu’il n’est plus susceptible d’amélioration.
Dans l’intervalle entre l’accident et la consolidation la victime peut obtenir le versement de provisions qui doivent permettre de faire face aux besoins matériels et en aide humaine, couvrir les pertes de revenus, anticiper si possible sur les préjudices prévisibles.
Dans le cadre d’une indemnisation d’un préjudice corporel, les préjudices sont divisés en différents de poste de préjudice dont il convient de demander la réparation.
- Déficit Fonctionnel Temporaire (DFT)
- Perte de Gains Professionnels (PGPA)
- L’atteinte permanente à l’intégrité physique et/ou psychique (AIPP)
- Le préjudice professionnel
- Perte de Gains Professionnels (PGPA)
- La Tierce Personne
- Les Frais médicaux
- Le matériel spécialisé
- Le Logement adapté
- Le véhicule aménagé
- Les Souffrances Endurées ou Pretium Doloris
- Le préjudice esthétique
- Le préjudice sexuel
- Le préjudice d’agrément
- Les frais divers restés à charge
- Le préjudice des proches de la victime
La date de consolidation est donc fixée lorsque les séquelles présentent un caractère définitif et stable. Ainsi, la consolidation doit s’entendre comme la stabilisation de l’état de la victime.